La 36ème Assemblée générale de la Fédération des sociétés d’Assurances de droit national Africaines (FANAF) se tient actuellement à Kigali au Rwanda et durera jusqu’au 23 février 2012. Après Kinshasa en 2010 et Dakar en 2011, c’est Kigali qui a été choisi cette année pour abriter ce qu’on pourrait appeler le carrefour des sociétés d’assurances africaines. En effet cette dénomination n’est pas usurpée quand l’on sait que plus de 500 délégués venus d’Afrique et du monde sont conviés à cette grande conférence annuelle et vont débattre autour du thème : L’assurance et le financement du développement. Le continent africain, qui a encore du mal à atteindre la barre des 1% de primes émises, reste néanmoins un joyau attractif aux yeux des investisseurs et compagnies d’assurance. Encore sous exploité, le marché africain doit se mettre au diapason des nouvelles mutations qui jalonnent aujourd’hui le secteur des assurances et finances. C’est d’ailleurs tout l’intérêt de cette 36ème Assemblée qui se tient dans la capitale Rwandaise. Ainsi pendant quatre jours, des directeurs généraux, des experts, les fonds d’investissements, des institutions de financements, banques, des agences de courtage et de notation débattront autour de tables rondes ou d’ateliers, les diverses mesures à adopter afin de rendre le marché africain plus compétitif. En outre dans un des rapports de la FANAF, il est indiqué que le marché africain qui cherche encore à financer sa croissance économique et contribuer à la mobilisation des flux d’investissements, devra résoudre aussi la problématique de la prévoyance sociale.
Bien que le chiffre d’affaires global du secteur en Afrique ait largement progressé, passant de 464 millions de dollars à plus de 807 millions de dollars ces dix dernières années, le continent souffre toujours de son faible taux de couverture- assurance.