La coopération bilatérale qui existe entre la Banque mondiale et la République du Congo a muri et a fait des progrès significatifs pour l’exercice 2009-2012, a fait remarquer Sylvie Dossou Kouamé, représentante de la banque mondiale au Congo. Parmi ces progrès l’un des plus essentiels est la consolidation de la paix, gage sûr d’un climat propice aux affaires. En exprimant cette avancée de leur collaboration au ministre d’Etat congolais, en charge de l’économie, du plan, de l’aménagement du territoire et de l’intégration, Mme Dossou Kouamé a précisé la volonté de son institution financière de soutenir le Congo qui présente tout de même un environnement macroéconomique favorable, à devenir un pays émergent. Avant d’ajouter « La Banque mondiale aide le Congo à mieux utiliser les ressources nationales pour le développement du secteur privé, la création d’emplois, l’amélioration des indices du développement humain (IDH) et la réduction de la pauvreté ». De plus, la BM dans sa récente stratégie d’assistance et de partenariat avec le Congo, qui vient d’être adoptée et s’étalant de juillet 2012 à 2015, a cité les nombreux atouts, les potentialités, les ressources naturelles abondantes et un positionnement géographique sont autant de facteurs favorables pouvant ouvrir ce pays aux autres. La Banque mondiale va donc soutenir le Congo durant cette période dans l’amélioration du climat des affaires.
Mais la BM va également encourager l’exigence et le développement du secteur privé en encourageant les pôles de croissance comme que le Chemin de fer Congo-Océan (CFCO), pilier de l’économie congolaise à Pointe-Noire et le port de Brazzaville. Les secteurs prioritaires actuellement sont l’agriculture, où la BM mettra l’accent, entre autres, sur la compétitivité et l’emploi, la santé et l’éducation.