Dans le cadre de l’amélioration du rendement de la production agricole au Burundi, le Programme global pour l’agriculture et la sécurité alimentaire (GAFSP), une instance de l’Union européenne, vient d’accorder au gouvernement burundais un don de 30 millions de dollars. Ce don aura pour objectif principal le financement du Programme national d’investissement agricole (PNIA), lequel programme a été conçu pour l’accroissement durable de la production agricole. Une aubaine pour la ministre burundaise de l’Agriculture et de l’Elevage, Odette Kayitesi, qui pourra améliorer et apporter plus de répondant au secteur agricole qui nous le savons bien reste un atout indispensable aux pays en voie de développement dans leur processus d’émergence. L’implication des autorités burundaise dans cette opération reste fort appréciable car cela dénote de l’intérêt et de la volonté de faire de l’agriculture l’un des piliers de développement du pays qui dispose de bien de potentiels dans ce domaine. En effet ce don de GAFSP fait suite à la requête du gouvernement du Burundi pour financer l’agriculture et la sécurité alimentaire dans les régions naturelles de l’Imbo (Ouest) et du Moso (Sud-Est). Cette requête concernaient essentiellement l’irrigation des grands périmètres régionaux, l’intensification agricole, la protection des bassins versants et l’appui aux organisations des producteurs agricoles.
L’agriculture burundaise qui représente une grande part dans l’économie nationale, souffre toujours du manque d’accompagnement et de mécanisation industrielle. Plusieurs actions ont donc été mises en place dans le cadre de ce don du GAFSP, et pour s’assurer du bon déroulement de l’ensemble des opérations, le Fonds international pour le développement agricole (FIDA), institution spécialisée du système des Nations Unies, aura la charge de superviseur.