Le Burkina-Faso vient de bénéficier d’une subvention de l’Union Internationale des Télécommunications (UIT) à hauteur de 812 000 dollars américains. Cette somme est destinée à concrétiser un projet d’amélioration de l’accès à l’internet. En fait, il s’agit de l’installation d’un réseau hertzien bande large bande. Ce type technologie va amplement améliorer la connexion internet au Burkina – Faso. Son principal atout pour l’administration burkinabé réside dans l’extension de son Réseau Informatique National (RESINA). Celui-ci se limite présentement à 7 grandes villes. Mais, le nouvel équipement l’ouvrira à une dizaine d’autres agglomérations, dont Kédougou, Gaoua et Léo. Avec l’internet, la communication ne sera plus aussi coûteuse pour l’administration. Des sites relatifs à ses activités seront créés. Ces portails auront pour vocation le partage des informations entre les différents bureaux. L’objectif à long terme est une mutation en « e-administration » comme c’est le cas dans tous les pays développés. Pour montrer l’importance que le Burkina accorde à cette initiative, le pays poursuit un projet de « conseil de ministres sans papier ». C’est donc les premiers pas vers cette perspective qui sont marqués. Le même projet avait été initié l’année dernière au Mali. En dehors d’évidents avantages, il occasionne tout de même quelques lourdes charges financières lors de sa mise en œuvre. Ce, à cause de la formation d’un personnel capable d’en assurer la maintenance et les prochaines extensions. A ce sujet, le gouvernement burkinabé peut déjà se féliciter de disposer d’une certaine expertise locale. Mais, celle-ci n’étant pas suffisante, la formation reste un passage obligé.