Les tergiversations que vit actuellement l’Afrique du sud dans le secteur minier, précisément dans la branche aurifère risque fortement de perturber la production dans cette section. Le métal jaune est en effet extrait dans d’autres régions du monde alors que l’Afrique du sud en était la plaque tournante. Les analystes sud-africains prévoient une montée en puissance des autres pays producteurs de l’or et une régression de l’Afrique du sud. La production du pays devrait pour ce faire chuter de 5% par rapport à l’année passée. Il y a quelques décennies, le pays dominait de main de fer le secteur aurifère avec une production atteignant les 1000 tonnes d’or par an. Avec les conflits sociaux au sein des mines, le pays ne produit plus que 200 tonnes. L’Afrique du sud inquiète donc de nombreux observateurs internationaux d’autant plus qu’elle assure la production de l’essentiel de l’offre mondiale. Les grèves sauvages qui éclatent sur les principales mines sud-africaines pour des raisons sociales obligent les grands groupes de ce secteur comme AngloGold, Gold Fields et Harmony à placer leurs investissements à l’extérieur du pays de Jacob Zuma. Cette situation est fort dommage pour l’Afrique du sud car le secteur aurifère devrait connaitre un rebond sur le marché. Les experts pensent que l’once repassera à 1800 dollars d’ici à la fin de l’année et pourrait même atteindre la barre de 2000 dollars US au début de l’année prochaine. En outre la demande en or au second semestre devrait atteindre, avec les besoins de la bijouterie, un record tant en volume qu’en valeur nominale. L’Afrique du sud qui était le premier producteur d’or il y a quelques années, se retrouve actuellement relégué à la cinquième place.