La présidente du Malawi Joyce Banda a exprimé en marge de la 6ième conférence africaine des investissements en Afrique du sud, son souhait d’introduire d’ici deux ans son pays dans le top 100 du classement « Doing Business » de la banque mondiale. Le Malawi occupe actuellement la 142ième place de ce classement qui mesure la réglementation des affaires et son application dans 183 économies du globe. Pour arriver à cette fin, le Malawi promet d’améliorer la gouvernance politique et de stabiliser l’économie. Un programme de relance économique a déjà été établi pour encourager des politiques monétaires et budgétaires équilibrées. Pour illustrer cette détermination, le chef de l’Etat malawite a elle-même réduit son salaire de 30%. A travers ce geste la première institution du pays veut promouvoir une gestion budgétaire prudente et une réduction du gaspillage. Les autorités de ce pays espèrent que cette rigueur dans la gestion va séduire et encourager les investisseurs étrangers à investir dans tous les secteurs. En outre, le gouvernement du Malawi a élaboré un projet visant à diversifier et à réhabiliter les autres secteurs pourvoyeurs de devises. Plusieurs secteurs comme l’agriculture, le tourisme et les mines ont été assainis dans le but de motiver les bailleurs de fonds occidentaux à y investir. Par ailleurs, un fonds de 350 millions dollars a été affecté à la réfection des infrastructures électriques dont la mauvaise qualité affecte la productivité. Le chef de l’Etat a aussi promulgué une loi portant sur le partenariat public-privé en vue de faciliter la création des entreprises.
Les procédures de délivrance des licences liées à l’implantation des entreprises ne devraient plus aller au delà de 21 jours. S’appuyant sur ces efforts, le Malawi invite donc les gestionnaires de fonds et des sociétés privés à réfléchir sérieusement sur un partenariat avec leur pays.