Les chefs d’Etats d’Afrique de l’Est définissent actuellement une stratégie commune pour améliorer la qualité de vie de leurs populations et booster l’économie de la région. Formé par 5 pays de la région la communauté d’Afrique de l’Est compte près de 130 millions de personnes, ce qui signifie un marché de consommation non-négligeable et une représentativité conséquente.
Aussi, sur le plan économique, le cumule des PIB des Etats membres à savoir le Rwanda, l’Ouganda, le Burundi, le Kenya et la Tanzanie, donne environ 74 milliards de dollars. Pour les chefs d’Etats de la communauté, une meilleure intégration régionale permettrait l’émancipation et l’essor économique de toute la région.
Plusieurs mesures ont été prises dans ce sens. La première mesure consiste en la création d’un marché commun ainsi qu’en une standardisation des documents d’identification. Pour l’heure, seule le Rwanda et le Kenya ont avancé dans ce processus et les ressortissants des deux pays pourront bientôt circuler librement d’un Etat vers l’autre. La deuxième mesure de la communauté est le renforcement des routes, voies maritimes et aéroports régionaux pour améliorer la circularité des populations entre les Etats membres.
La communauté compte déjà plusieurs aéroports mais une bonne partie d’entre eux demande encore des travaux de modernisation. Au total il y aurait près de 378 aéroports et pistes d’atterrissage dont plus de 50% sont au Kenya et 33% en Tanzanie. L’Ouganda compte 12% des aéroports tandis que le Rwanda et le Burundi se partagent à peine plus de 4%. Par ailleurs le Burundi reste le dernier élève avec une économie plus fragile et plus lente que les autres. Pour une avancé collective réussite la communauté a décidé de prêter main forte à ce dernier pour l’aider à progresser rapidement après plus de 12 ans de guerre civile.
Voila pourquoi Bujumbura dispose de politique incitation à l’investissement plus alléchant, à l’instar d’une déduction de 37% du crédit d’impôt sur le montant amortissable. D’autres mesures telles que la réinvention des Banques de développement en Afrique subsistent.