Annoncé le 15 novembre dernier par le président Nicolas Sarkozy, lors de la désignation des pays dans lesquels sont installés la milice armée terroriste Al Qaïda à travers le monde(zone rouge), il s’est avéré que le Mali était pris pour cible, s’identifiant ainsi comme un pays à risque sur lequel ne doit s’aventurer aucun touriste.
Cette triste nouvelle accueillie par les autorités Maliennes, en novembre dernier commence à faire effet à travers tout le pays, particulièrement à Mopti, l’une des plus grandes villes touristiques du monde.
En effet, Dominique Lusardy, opératrice économique, arrivé à Mopti depuis 18 ans et évoluant dans le domaine du tourisme, dénonce cette injustice subie par le Mali qui selon elle est du fait la mauvaise politique du président Sarkozy. Elle a rappelé que c’est pendant que le moment s’annonçait propice à la saison touristique que les politiques déplacées du président Français sont venues tout chambouler. Elle a cependant demandé officiellement que le Mali porte plainte pour les dommages causés par la France.
Les pays qui vivent du tourisme ne sont pas en grande partie à l’abri des politiques occidentales, car il suffit qu’un pays comme la France décide qu’une ville soit classé Zone rouge et cela s’en suit de répercutions colossales sur l’ensemble de l’économie de ce pays en question.
Domique lusardy, possède un luxueux hôtel dénommé « doux rêve » sur laquelle est fondé la grande partie de son revenu, aujourd’hui c’est avec peine qu’elle observe chaque jour ses locaux vides sans clientèle. Cette zone dénommé zone rouge s’étend du Mali jusqu’au fleuve Niger.
Ce dont il faut se souvenir c’est qu’avec un secteur aussi rentable que le tourisme pour la ville de Mopti (près 9 milliards de FCFA de recettes générées annuellement), cette cité se trouve déserte à cause d’une information forte.
Notons que Mopti rassemble une diversité de cultures qui offrent d’innombrables opportunités d’affaires au secteur privé et donc voir Mopti s’effondrer reviendrait à observer l’activité économique la plus importante de la région s’anéantir à son sort.