L’immigration subsaharienne envahit Mellila, une enclave espagnole au Nord du Maroc. Plus d’une centaine de Subsahariens ont réussi, jeudi 1er mai 2014, à pénétrer en territoire espagnol.
En quête d’un mieux-être socio-économique, les migrants d’Afrique subsaharienne tentent le tout pour regagner l’Europe. Les 140 individus qui ont tenté l’expérience ont été confrontés à franchir trois grillages de sept mètres de haut.
Quels que soient les risques, le plus important pour ces clandestins, c’est d’arriver de l’autre côté de la Méditerranée qui constitue pour eux l’eldorado.
Terre stratégique du fait de sa position géographique, le Maroc est en proie à d’énormes difficultés liées à ce flux migratoire et à son double impact sur son territoire et sur le voisin européen.Ce voisinage, rappelons-le, est en mauvaise passe du côté français. Il y a plus de deux mois que l’affaire Abdellatif Hammouchi a semé la discorde dans les relations entre le Maroc et la France. Même si le dialogue entre les deux Etats a repris, il se veut encore timide.
Outre ce dossier, l’incident sur la question des régimes d’accès à des produits agricoles sur le marché européen, qui a déferlé la chronique la dernière semaine du mois d’avril, a attisé les tensions entre le Royaume chérifien et l’Union Européenne.
Alors que les autorités européennes jouent la carte de l’apaisement, le Maroc reste sur ses gardes .Selon une source proche, « il ne décolère pas contre la décision de Bruxelles de modifier les conditions d’accès de certains produits agricoles ».
La terre marocaine fonde, aujourd’hui plus que jamais, l’espoir des Subsahariens qui sont en quête d’une vie décente.Sur directives du roi Mohamed VI, le gouvernement marocain procède actuellement à la régularisation de la situation de nombreux clandestins Subsahariens résidents dans ce royaume.