Présent en Somalie dans le cadre du maintien de la paix, du rétablissement de la sécurité et de la stabilité, le contingent djiboutien Hill 1 qui déplore de graves manquements, vient de saisir les opposants de l’Union pour le salut national (USN) afin qu’ils plaident pour leur retour à Djibouti.
Alors que les militaires du contingent djiboutien de Hill 1 ont plaidé leur retour sur la terre natale auprès de toute la hiérarchie militaire en vain, ils se tournent aujourd’hui du côté de l’USN, principal parti d’opposition au régime de Djibouti pour qu’il plaide en leur faveur dans ce sens.
Face à un ennemi bien équipé, ces forces auraient bien pu tenir si toutes les conditions avaient été réunies. En effet ,depuis plus de six mois, les militaires engagés dans ce bataillon n’ont pas perçu leur salaire. Ils déplorent aussi l’absence d’équipements militaires appropriés, de rations alimentaires. Parmi toutes les armées africaines présentes sur le territoire somalien, le contingent Hill 1 serait le plus handicapé. Le moral de ses troupes est au plus bas, causant des désobéissances à même de refuser tout ordre émanant du commandement. Les grèves au sein de ce bataillon se font de plus en plus récurrentes.
De leur côté, les autorités djiboutiennes sont restées catégoriques quant à la question du retour actuel de leur contingent. Selon des sources, certains soldats de l’armée de Djibouti, ce pays aurait fait le choix de livrer à l’environnement hostile de la ville somalienne de Buule-Burde, ses militaires en échange de profits émanant de l’ONU.
Selon certains observateurs, face à la désobéissance de ses contingents, Djibouti risquerait de craindre un retournement de situation contre le régime en place On espère ne pas en arriver là, vu que l’opposition pourrait plaider désormais pour le retour des soldats au pays.